Lectures


Pour les retrouver plus facilement, voici la liste des Livres :

J'ai Lu : Vous Êtes Fous d'Avaler ça !


Mon homme connaissant mes penchants et mon intérêt pour l'alimentation saine, m'a offert le livre dont tout le monde parle Vous êtes fous d'avaler ça ! Un industriel de l'agroalimentaire dénonce.
J'avais promis à certaines personnes d'en faire un retour après lecture approfondie, donc le voici !

Vous êtes fous d'avaler ça

Présentation de l'ouvrage :

 

Vous Êtes Fous d'Avaler ça ! Un Industriel de l'Agroalimentaire Dénonce - de Christophe BRUSSET, Editions Flammarion, 250 pages.

 

Je ne vais pas développer quoi que ce soit ici dans la présentation car le titre et la 4e de couverture de l'éditeur disent déjà tout. D'ailleurs sachez que je ne pourrais pas donner mon avis sans vous spoiler, mais de toutes façons le dos du livre vous spoile déjà l'ensemble du bouquin, dans lequel l'auteur fait déjà un peu de recyclage...

 

4e de Couverture

 

Matières premières avariées, marchandises trafiquées, contrôles d'hygiène contournés, Christophe Brusset dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l'industrie agroalimentaire. 

Ingénieur de haut niveau devenu dirigeant au sein de groupes internationaux, à 44 ans, il a décidé de «faire aujourd'hui son devoir» et de briser la loi du silence. 

Piment indien rempli de crottes de souris, thé vert de Chine bourré de pesticides, faux safran marocain, viande de cheval transformée en bœuf, confiture de fraises sans fraises, origan coupé aux feuille d'olivier, etc. 

Les arnaques qu il révèle sont nombreuses mais ses conseils rassemblés dans son «guide de survie en magasin» devraient vous permettre d'en déjouer la plupart. 

Christophe Brusset raconte la course de vitesse planétaire entre fraudeurs pour fournir aux industriels des matières premières toujours moins chères. Son récit effarant est une plongée saisissante et pleine d'humour dans un monde souvent sans foi ni loi. 

 

« Soyons directs, ce qui intéresse les industriels,

c'est votre argent. Pas votre bonheur ni votre santé ! »

Ce que j’ai pensé de l'ouvrage :

 

Pour ce qui est de la forme, ce livre est plutôt facile à lire, dans un style plutôt léger où l'auteur raconte des anecdotes avec un humour un peu cynique et des dialogues qui paraissent surnaturels (bien que je pense qu'ils aient à peine été romancés ou modifiés) ce qui du coup est assez flippant.

Le livre est décomposé en de nombreux chapitres assez courts, qui abordent tous une anecdote différente dont l'auteur fait repentance, ce qui rend la lecture aisée 
Cet ancien trader de l'agroalimentaire ayant travaillé pour plusieurs entreprises parle de son expérience de façon globale. Aucune n'est citée, ni aucune marque, ce qui lui a été reproché dans certains commentaires que j'ai lus. Certaines personnes en lisant l'ouvrage s'attendaient à y lire "ne mangez plus les lasagnes Findus". Or l'objet de livre n'est à mon sens pas de dénoncer tel ou tel industriel, mais bien d'ouvrir les consciences, apprendre au consommateur à développer son esprit critique et à repérer lui-même les produits impropres à la consommation.

Vous êtes fous d'avaler ça

Sur le fond, je n'ai pas été très surprise de ce que j'ai lu. J'avais déjà vu/lu de nombreux reportages sensationnels sur les pratiques des industriels de l'agroalimentaire : le scandale de la viande de cheval (où bien que les consommateurs soient trompés, leur santé n'est pas nécessairement mise en jeu), la fabrication des merguez (que je vous déconseille de consommer), l'injection d'eau et autres additifs dans les jambons/saumons fumés/poulets pour leur donner plus de poids, la fabrication de fromages à pizza sans fromage etc etc....

 

Du coup pendant les premiers chapitres, j'ai eu l'impression de ne rien apprendre, et puis quand même, j'ai découvert quelques pratiques que je ne soupçonnais pas, et compris qu'il valait mieux éviter d'acheter des produits réduits en poudre, en purée, en coulis...

En effet, il faut savoir (et l'ouvrage met bien cela en exergue) que dans l'agroalimentaire, "Rien ne se perd, tout se transforme" (Merci Monsieur Lavoisier !). TOUT c'est à dire même les ingrédients pourris, impropres à la consommation, des "éléments étrangers" tels que les excréments d'animaux, les éléments d'origine douteuse : pour cacher la médiocrité d'un produit les industriels vont le réduire en poudre, en purée, y ajouter des colorants, conservateurs ou autres additifs, le couper avec un produit plus sain pour le noyer dans la masse, des épices et arômes pour cacher un goût douteux... 
Préférez donc les produits entiers plutôt que transformés ou moulus, et des contenants transparents comme les bocaux en verre (qui obligent les industriels à y placer les plus beaux produits puisque directement visibles.

rien ne se perd tout se transforme

Ce qu'il faut retenir, c'est que la priorité des industriels n'est jamais la santé du consommateur, mais bien le profit : il faut produire en abaissant toujours les coûts, ce qui se fait toujours au détriment de la qualité du produit, pour cela n'ayez aucun doute ! Si les sous marques, marques premiers prix ou distributeurs arrivent à abaisser le prix de vente de leurs produits, c'est bien parce-qu'ils abaissent la qualité de leurs matières premières ou qu'ils trouvent des astuces comme remplacer une partie de la matière par une autre moins chère ou moult additifs douteux qui dénaturent le produit..

0%

Si vous regardez bien, la plupart des produits industriels n'ont aucune transparence et l'on ment au consommateur sans vergogne, on le dupe, notamment concernant la provenance des aliments. "Transformé en France" ne veut en aucun cas dire "d'Origine Française" par exemple. 

Une pratique très courante également c'est de mettre en avant une qualité du produit pour mettre en confiance le consommateur, et qu'il ne voit plus les défaut. Un "0% de matières grasses" cache très souvent des sucres ajoutés en quantité. De même une mention "Sans Silicone" dans les shampoings cache la plupart du temps des substituts de silicones tout aussi mauvais ! 

Une phrase dans le livre résume parfaitement ces stratégies marketting (p.82) :

"L'Idée qu'on se fait du produit est plus importante que le produit lui-même".

Il y a une chose que j'ai appris dans le livre et à laquelle je n'avais jamais pensé, c'est qu'il faut éviter à tout prix les produits qui sont en contact direct avec un emballage en carton recyclé. Notre côté écolo voudrait privilégier ces emballages et nous pousser vers eux, or ils s'avère qu'ils sont recyclés à partir de matières douteuses, de cartons contenant des vernis ou encres chimiques non alimentaires, ou encore des huiles minérales qui peuvent migrer dans les aliments que nous ingérons.

carton recyclé

Enfin, l'ouvrage conseille à juste titre de privilégier les produits locaux (contre le principe de Mondialisation) et à demi mot, les circuits courts. J'y vois à cela plusieurs raisons et cela me permet de poursuivre ma prise de conscience politique, économique et éthique

 

- Il faut comprendre que plus les circuits sont longs, plus il y a d’intermédiaires, et plus il y a des risques : l'information se perd, la législation n'étant pas la même dans tous les pays ainsi que les contrôles effectués, il n'existe aucune garantie sur la qualité des produits. Enfin si un problème survient, il sera très facile de se dédouaner en reportant la faute sur un autre maillon de la chaîne, ce qui laisse la porte ouverte à un grand nombre de dérives pour "dauber" des produits alimentaires. 

 

- L'un des chapitre est dédié à la délocalisation des entreprises Françaises à l'étranger, mettant en concurrence les producteurs Français avec le reste du monde qui propose de la main d'oeuvre pas chère. Refuser d'acheter à bas prix des produits fabriqués, transformés à l'étranger, c'est participer à l'économie locale, enrayer la fermeture des industries locales et les licenciements, participer à maintenir l'agriculture de notre pays. 

circuits courts

Il ne faut pas se leurrer, c'est bien le consommateur qui fait les prix et le marché ! Plus la demande en produits à bas prix sera élevée, plus les industriels (et vous m'excuserez pour ma vulgarité) auront une légitimité à nous enculer. Accepter de payer parfois un peu plus cher, consommer moins, mais mieux et de meilleure qualité ses aliments produits en France, devrait être notre mantra à chacun car c'est l'avenir de nos enfants qui est en jeu. Refuser de consommer industriel et promouvoir les circuits courts, c'est encourager la généralisation de ce mode de fonctionnement. Ce n'est pas qu'une question de santé mais aussi d'avenir, d'emplois, de viabilité économique.

 


A ce sujet, j'ai déjà écrit deux articles autour des systèmes de circuit courts  : un sur l'AMAP et un sur La Ruche Qui Dit Oui ! Consommer local c'est faire travailler l'emploi local et s'assurer de la provenance et de la qualité de notre alimentation. Si c'est bio, c'est encore mieux. Consommer local c'est aussi écologique : on évite par exemple les transports de l'autre bout du monde qui on une emprunte carbone démesurée ! On peut aussi acheter direct chez le producteur, sur les marchés paysans ou les marchés tout court d'ailleurs... il existe des solutions pour tout le monde !


Alors OUI; il faut changer ses habitudes, et on n'est pas obligés de tout changer en même temps, c'est un apprentissage et ça demande parfois un peu de temps pour dégoter les bons produits, les bons distributeurs ou producteurs. J'ai moi-même encore beaucoup à faire et à changer mais avec un tout petit peu de volonté, on y arrive ! Le maître mot, c'est de tendre toujours vers la qualité plutôt que la quantité.

J'ai vu certains conseiller ce livre plutôt que Eat, de Gilles LARTIGOT dont je vous avais parlé longuement ici. Or à mon sens ces deux ouvrages ne parlent absolument pas de la même chose, et n'abordent pas les mêmes sujets. L'auteur parle ici uniquement de l'agroalimentaire, de nourriture de grande distribution et pas chère.
Vous pouvez donc lire les deux qui sont éclairants sur différentes choses et qui permettent au moins d'ouvrir la réflexion même si l'on pourrait reprocher pour les deux de peut-être survoler trop de sujet sans les approfondir suffisamment.

 

 Et vous, l'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
Faites vous attention aux aliments industrialisés que vous achetez ?

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Livre : J'ai lu Eat, Chroniques d'un Fauve Dans la Jungle Alimentaire.


Si vous vous intéressez à minima de ce que vous mettez dans votre assiette, vous avez sans doute déjà entendu parler de Gilles Lartigot et de son livre Eat. Je ne pouvais évidemment pas passer à côté, donc je l'ai lu, et voici ce que j'en ai pensé !

Eat Gilles Lartigot

Présentation de l'ouvrage :

 

EAT « Chroniques d'un fauve dans la jungle alimentaire ». - de Gilles LARTIGOT, Editions WinterFields, 320 pages.

 

Gilles Lartigot a écrit cet ouvrage percutant au cours d'un séjour au Québec. Original dans la forme comme dans le fond, il délivre un constat brut des dangers de notre alimentation moderne et de l'impact sur le développement des pathologies de notre époque, fléaux de notre société. En arrivant à ce constat sans équivoque, nos choix alimentaires définissent notre santé et conditionnent l'avenir de nos enfants.

Deux années d'investigations en France et au Québec, des chroniques sans langue de bois, ponctuées par des entrevues avec des personnes conscientisées et complétées de recettes originales qui cassent les préjugés, Gilles LARTIGOT s'impose comme un auteur original à la carrure imposante.

  

Un livre fort. Un livre qui dérange. Un livre qui côtoie ombres et lumière dans la jungle alimentaire. Un livre incontournable !

« Si vous accordez de l'importance à votre santé et celle de vos enfants, alors l'alimentation doit devenir votre principale priorité car ON EST CE QUE L'ON MANGE » Gilles LARTIGOT

 

4e de Couverture :

 

"Nous vivons dans une société toxique pour notre santé. La nourriture industrielle nous rend malade. La pollution, le stress et les produits chimiques font partie de notre quotidien. Ce sont des faits… Mais il est encore temps d'en réchapper." Gilles LARTIGOT

Ce que j’ai pensé de l'ouvrage :

Livre Eat

Le Livre Eat prend la forme d’un dialogue entre Gilles Lartigot et différentes personnes : des chercheurs ou scientifiques, des végétariens ou vegans qui témoignent, ou avec nous lecteurs. Dans cet ouvrage Gilles Lartigot aborde une multitude de points et dresse un panorama général sur les grands maux de l’industrie alimentaire.

La couverture est très belle, et les photos en noir et blanc sur des pages qui ressemblent à du papier mâché renforcent l’aspect dramatique des propos.

Les sujets abordés sont riches et diversifiés, vous allez vous en rendre compte ci-dessous. Les titres apparaissant dans le sommaire n'étant pas toujours évocateurs, voici une liste pas tout à fait exhaustive des sujets abordés, et les réflexions que j’ai pu en tirer (et pardonnez moi de ne pas développer tous les points abordés mais mon but n'est pas non plus de vous perdre à la lecture ! Et puis je ne vais quand même pas tout spoiler, il faut vous laisser un peu de mystères) :

- Les dangers des perturbateurs endocriniens : Ce chapitre m’a vraiment beaucoup appris, et passionnée. Ici l’auteur nous met en garde contre les perturbateurs endocriniens en particulier ceux issus de la pétrochimie, et ses dangers sur la santé, et notamment sur la fertilité. Ce n’est pas un hasard si les femmes ont de plus en plus de difficultés à mettre des enfants au monde. Je trouve très intéressant de pouvoir être informés à ce sujet, car en fait nous n’avons pas conscience de leur présence effective.

Par exemple, le plus connu le Bisphénol A que les mamans connaissent bien parce qu’on leur a dit qu’on le trouvait dans les biberons et que c’était mauvais pour bébé, se retrouve aussi dans les boîtes de conserve, les plastiques souples alimentaires, les Tupperware… Alors les Mamans (et les Papas), c’est bien, vous faites attention à acheter des biberons notifiés sans Bisphénol A pour bébé, mais à côté de ça, vous réchauffez leurs purées au micro-onde dans des Tupperware, ce qui libère toutes les substances toxiques des plastiques qui se retrouvent alors dans les petits pots pour bébés. LO-GI-QUE. D’autant que les perturbateurs endocriniens que vous ingérez vous-même (provenant des plastiques, des pesticides et engrais, des médicaments) se retrouvent dans le lait maternel qui nourrit bébé après avoir été stockés dans les tissus adipeux des seins.

Alors on est d’accord, on ne peut pas bannir complètement ces perturbateurs, mais on peut acquérir au moins certaines habitudes pour réduire leur ingestion. Ainsi pour garantir le capital Santé de votre Bébé, préférez réchauffer les purées au bain marie (ou au micro onde si vraiment il est impossible pour vous de vous en passer) mais dans des contenants EN VERRE !

Le passage sur les conséquences de ces perturbateurs m’a bien fait halluciner et je dois l’avouer fait un peu flipper aussi. Je vous invite vivement à vous renseigner aussi à ce sujet : féminisation des espèces (et donc de moins en moins de mâles pour assurer une reproduction efficiente) et perte du niveau du spermogramme, une bonne combo pour rendre les espèces stériles…

Pour finir, Gilles Lartigot fait un point sur les phyto-œstrogènes qu’on peut retrouver dans certains végétaux comme le soja, en précisant qu’ils permettraient de réduire les nombres de cancers du sein, mais on peut lui reprocher de ne pas du tout aborder les études controversées à ce sujet sur les dangers que ces phyto-œstrogènes présenteraient sur la santé. Ici l’auteur ne se mouille pas, et je trouve ça dommage de ne pas avoir approfondi ce point qui me parait tout de même super important. Sans diaboliser le soja ou donner raison à telle ou telle étude, donner des arguments ET des contres arguments me semble d’une nécessité absolue.


- Le développement de l’agriculture biologique et sa commercialisation, et la consommation locale : une phrase de cette partie m’a particulièrement parlé : « L’agriculture biologique, c’est remettre l’agriculture à une échelle humaine ». Je suis complètement d’accord, et  c’est déjà la réflexion que je m’étais faite concernant l’autre ouvrage « Être Végétarien ». Je me demande toujours pourquoi on continue à augmenter toujours plus les productions en quantités industrielles compte tenu du gaspillage alimentaire que l’on peut par ailleurs observer.

De fait, Gilles Lartigot n’oublie pas d’inciter à consommer local ou directement chez le producteur. Aujourd’hui avec par exemple le système des AMAPs dont je vous ai déjà parlé, c’est à la portée de chacun !

 

- Les produits transformés et industriels et les emballages toxiques, Les pesticides et les OGM : je ne vais pas trop développer ces points, il faudra le lire, on sait qu’il y a des additifs dans ce que nous mangeons (exhausteurs de gout, colorants, conservateurs…), on sait que les pesticides et OGM se retrouvent dans une grande partie de ce que nous mangeons et en particulier dans le lait de vache. Les chiffres sont très alarmants. On peut choisir de fermer les yeux et rester aveugle… moi je choisis de savoir et de consommer en conséquence et en toute connaissance de cause.


ogm
ogm

- Le lait, la production laitière et les conditions d’élevage : j’étais déjà convaincue que le lait était mauvais pour nous malgré les recommandations officielles du type « il faut manger 3 produits laitiers par jour »… Quand on apprend que le comité d’experts est composé de 30 personnes dont 19 au moins affiliés à l’Industrie laitière (Danone, Nestlé…) c’est dire le crédit que l’on peut porter à ces allégations.

source : www..dur-a-avaler.com. L’article est très bien fait sur les dangers des produits laitiers. Il met d’ailleurs en évidence le ridicule de cette recommandation qui veut rendre indispensable et nécessaire la consommation de produits laitiers alors que « l’espèce humaine a évolué et survécu pendant 7 millions d’années sans aucun produit laitier si ce n’est le lait maternel ». Je trouve que cela se passe de commentaire. (D’autres articles du site sont également très intéressants si vous avez le temps d’aller voir).

 

Dans l’ouvrage Eat, l’auteur revient sur certaines fausses idées comme le fait que la consommation de lait préviendrait les fractures et nous alerte sur les risques de cancer et la présence d’hormones sexuelles dans le lait. Je vous invite vivement à lire le livre et/ou à vous intéresser à ce sujet et approfondir vos (non) connaissances
En revanche je n’avais pas conscience réellement des conditions d’élevage de vaches laitières, de la détresse des vaches à qui on retire le veau qui sera anémié avant de passer sur l’étal du boucher…


- Problèmes de Traçabilité des aliments,

 

Les conditions d’abattage : je ne veux pas développer ce point non plus car il faut vraiment le lire, j’avais la gorge serrée à la lecture de la description des conditions d’abattage et des situations de non respect de la législation. Je pense d’ailleurs essayer d’approfondir davantage mes connaissances sur le sujet

 

- Les Superaliments : Ici l’auteur présente quelques aliments qu’il est bon d’avoir dans ses armoires, mais à l’inverse de l’ouvrage « être végétarien », il explique pourquoi ces aliments sont bons pour notre santé, ce qui est appréciable.

 

Le sucre, Les régimes, les calories, les produits allégés : Sur ce point, je me suis rendue compte que j’avais à peu près la même approche que l’auteur. Je fais davantage attention à la qualité nutritionnelle de mes apports plutôt qu’à la quantité et au comptage des calories. A côté de ça j’essaie au maximum d’être à l’écoute de mon corps afin de consommer les quantités nécessaires. Il m’arrive évidemment de faire des écarts parce qu’il faut bien se faire plaisir et que le corps (et l’esprit ?) peut réclamer des repas plus riches, et je gère la balance alimentaire sur plusieurs jours. Une phrase que j’ai beaucoup aimée : « Aujourd’hui, je ne considère plus la nourriture comme une contrainte à gérer, mais comme un bénéfice nutritionnel » p.163.



- L’effondrement des colonies d’abeilles, j’étais déjà plus ou moins informée sur le sujet puisque j’avais déjà rédigé un article sur ce problème et mon soutien aux apiculteurs en parrainant une ruche, mais j’ai découvert non sans subjugation, le processus de pollinisation forcée des abeilles dans certaines régions et notamment en Amérique du Nord, abeilles qui ne font plus que ça et ne produisent même plus de Miel. Cette pollinisation active où l’on déplace des couvins à des milliers de km pour polliniser des monocultures, participe inévitablement à ce phénomène d’effondrement des colonies. Le travail des ouvrières n’est plus naturel et on peut ici bien parler d’exploitation animale. A nouveau on se rend compte qu’il y a élevage et élevage… Difficile alors de faire la part des choses et d’orienter ses choix alimentaires et éthiques.

 

- Le pouvoir des plantes, je m'y intéresse de plus en plus. Comme je tend à éviter au maximum les médicaments, je me tourne vers des procédés alternatifs et plus doux : acupuncture, phytothérapie, aromathérapie... Depuis quelques jours je tente de régler quelques problèmes de cycle par le biais des plantes. Je n'ai pas encore assez de recul pour vous en dire davantage mais je reviendrai vous en parler d'ici quelques temps.

 

- Les OGM et Monsanto : Cette partie manque à mon sens cruellement d’approfondissement. On a l’impression que Gilles Lartigot n’ose pas se mouiller en n’entrant pas dans des débats politiques et qu'il reste donc politiquement correct et n’aborde par exemple à aucun moment le Traité Transatlantique.. à moi d'aller me documenter en ce sens ;) 

 

- Le gaspillage alimentaire,

 

- L'apprentissage du goût à nos enfants,

 

- L'alimentation naturelle : pour ceux qui en douteraient encore, la nourriture naturelle a bien plus d'intérêts nutritionnels que l'alimentation industrielle qui est devenu la pierre angulaire des assiettes de la majorité de la population : plats tout préparés, jus de fruits à base de concentrés, céréales de petit déjeuner, barres chocolatées, biscuits et chips en tout genre, yop, pizzas surgelées, poissons pannés et autres cordons bleus....
Je savais déjà que "les vitamines synthétiques n'ont pas la même efficacité que celles présentes naturellement dans les aliments" (p.241), en revanche j'ignorais que ces vitamines synthétiques étaient dérivées du pétrole... Comme quoi on en apprend vraiment tous les jours et cela me conforte dans mon choix de ne plus consommer de plats industriels, ou de boire des jus de fruits du commerce, ou alors en de rares occasions, auquel cas je les choisis bios et artisanaux. 


gaspillage alimentaire
gaspillage alimentaire

- Des recettes et conseils d'organisation de sa cuisine : à nouveau à la lecture de ces chapitres je me suis rendue compte que j'avais encore de nombreux gestes à modifier et/ou adopter, de choses à changer dans ma cuisine, notamment au niveau de l'équipement et des matériaux utilisés car j'utilise encore beaucoup de plastiques (mais que j'évite de faire chauffer dans la mesure du possible); de moules en silicones, de poêles en téflon... Je le savais déjà, mais plus que jamais je sais que ces changement doivent faire partie de mes prochains objectifs.
Quant à la façon de cuisiner je me retrouve pas mal dans cette approche "intuitive" de l'auteur ; en effet, j'ai toujours cuisiné sans suivre à la lettre des recettes, en adaptant avec ce que j'avais sous la main, en inventant, en modifiant au gré de mes humeurs... je n'ai d'ailleurs jamais appris à cuisiner, si ce n'est en observant parfois mes parents étant gamine, qui avaient le soucis de tout cuisiner maison et nous faire manger de tout.
Bien que la partie recette reste sommaire et qu'on aurait aimé des photos pour donner l'eau à la bouche, elles permettent de donner des idées pour exploiter et utiliser certains aliments, ou ingrédients indispensables à avoir dans sa cuisine. C'est toujours bien de pouvoir avoir des exemples d’accommodation de ces ingrédients qu'on utilise peu habituellement, afin de pouvoir ensuite adapter à sa guise. J'apprécie d'ailleurs que l'auteur nous offre ces recettes plutôt que de commercialiser un 2e livre avec lesdites tambouilles.
La lecture de ces recettes m'a donné envie de me lancer dans la réalisation de laits végétaux maison, moi qui ai l'habitude d'en consommer, afin de revenir à l'essentiel du gout des aliments. Je pense essayer le lait de cajou ou de millet (ou un savant mélange des deux), je vous raconterai ! D'autres préparations me font de l’œil ; elles sont originales, sortent de l'ordinaire et donnent envie de goûter de nouvelles choses et sortir des sentiers battus. (J'en ai d'ailleurs déjà réalisées quelques unes !)
De plus, le livre m'a donné envie de me réconcilier avec les légumineuses, grandes absentes de mes assiettes car je n'aime ni leur goût ni leur consistance. Mais je pense qu'en apprenant à les cuisiner; il est possible que j'arrive à m'y faire. On m'a d'ailleurs conseillé un livre sur les protéines vertes que je viens de me procurer afin d'apprendre à les aimer.


Mon Avis détaillé :

 

Vous vous en rendez compte, la lecture de cet ouvrage m’a permis d’apprendre de nombreuses choses et de me questionner autour de nombreux sujets. Néanmoins ce que l’on peut reprocher à l’ouvrage et à l’auteur, c’est que Gilles Lartigot passe d’un sujet à un autre sans réelle transition et sans ordre logique. Il revient par exemple sur des sujets abordés 3 chapitres avant. Cela ressemble plus à un melting-pot d’idées qui ont fusé dans son esprit et qu’il regroupe ici plutôt qu’à un ouvrage vraiment construit et menant à une réflexion aboutie. D'ailleurs on ne peut pas dire que l'exercice de style soit très développé, au niveau littéraire on ne peut pas dire que ce soit un chef d'oeuvre.

Bon au final je me dis qu'on s’en fout un peu ici puisque l’ouvrage relève plus du témoignage que de la thèse.

L’ensemble reste cohérent, mais quand même très hétérogène, avec des sujets très approfondis, et d’autres simplement survolés qui laissent planer un sentiment de frustration. A nouveau on va devoir aller chercher nous même des sources et des ressources afin d’approfondir certains sujets

Ceci dit, à l’inverse du précédent ouvrage que je vous avais présenté et analysé sous toutes ces coutures, je trouve celui-ci beaucoup moins prosélyte et Gilles Lartigot met un point d’honneur à ne pas cataloguer les personnes en fonction de leur régime alimentaire, ce que j’ai trouvé tout à fait appréciable. De plus j'ai apprécié le fait que l'auteur ne veuille pas imposer son mode de vie et son régime alimentaire en laissant entendre que sa façon de faire est la meilleure façon de faire. Ce qu'il dit c'est que c'est SA façon de faire surtout et précise bien que "[son] mode alimentaire correspond à [ses] besoins, à [ses] goûts, à [ses] choix, qui sont sans doute différents des [nôtres]" (.p.241).. Enfin pas des miens en tous cas, car je me retrouve complètement dans ses propos qui me font vraiment écho. 


L'ouvrage garde en effet sa ligne de conduite de se vouloir être un témoignage et non un manuel de la bonne démarche à suivre. Ainsi, à nous de piocher ce que l'on souhaite par ci par là, d'ouvrir notre propre réflexion, d'aller creuser certains sujets. J'ai d'ailleurs réservé des places pour me rendre à la conférence de clôture de la tournée Eat à Marseille, afin de voir si d'autres pistes de réflexion sont ouvertes, si des prolongements de réflexion sont apportés.

Ce que j'apprécie aussi, c'est que je trouve l'approche très lucide. Pas de poudre de Perlinpinpin ici, d'ailleurs hormis ses conférences à un tarif tout à fait abordable et dont il ne parle même pas dans l'ouvrage, Gilles Lartigot ne commercialise aucun produit duquel il pourrait tirer profit (clin d'oeil) et est bien loin de ressembler à un gourou ralliant à sa secte (sourire). Il n'oublie d'ailleurs pas de préciser, ce que je trouve essentiel, qu'"il n'existe aucun régime miracle. Il n'existe aucune pilule miracle. Les "brûleurs de graisse" n'existent pas. Les crèmes esthétiques ne sont efficaces que pour hydrater le derme de la peau. On ne transpire pas sa graisse. On l'élimine par l'effort physique point barre" (p.241). Mais d'ailleurs que ce soit clair, le livre ne vend et ne parle d'aucun régime et n'a pas pour objectif (il me semble) de vous rendre plus mince (si c'est ce que vous recherchez, en toute honnêteté, passez votre chemin), mais juste de vous aider à trouver des clés et des leviers pour avoir une vie plus saine, des habitus de consommation plus raisonnables. Ça tombe bien pour ma part c'est absolument ce que je recherche.

 

La lecture de ce livre me permets surtout, de confirmer et me conforter dans mes orientations alimentaires et d’aller toujours plus vers une consommation raisonnée et raisonnable, m’incite à me renseigner davantage sur la provenance de ce que je mange, à diversifier encore plus mes apports nutritionnels.


Il me reste encore de nombreux gestes à adopter comme virer toutes les substances malsaines de ma cuisine : les plastiques, les silicones, les téflons… Mais pour ça il faut avoir le budget pour changer de matériel, je ne pourrais pas le faire dans l’immédiat. J’ai déjà réduit pas mal l’utilisation du micro onde et lorsque je m’en sers, j’utilise au maximum des contenants en verre.

On retiendra, comme je le dis souvent, qu'"on ne peut pas changer du jour au lendemain, mais on peut modifier ses habitudes d'achat" (p.300) et donc de consommation. 


Il y a quelques jours, je discutais avec un ami des attitudes d'opposition auxquelles je suis souvent confrontée (même avec ma propre famille) lorsque je tente de discuter avec eux de ces choses là, de leur ouvrir les yeux sur les dangers auxquels nous nous exposons et exposons nos enfants avec nos habitudes de consommation. Au lieu d'ouvrir le débat, il se sentent tout de suite attaqués, me répondent que je suis extrême. Cet ami m'a répondu quelque chose de tout à fait exact et que j'entends souvent ; "En effet, les gens se disent que si on fait attention à tout, on ne fait plus rien".


Sauf qu'en intégrant petit à petit, au fur et à mesure de nouvelles habitudes, on n'y fait plus attention, on n'a pas l'impression ni de se priver, ni de se frustrer, ni d'être extrême ou anormal. Notez ici que ce terme renvoie au fait que la société veut nous faire croire que ces gestes sains et responsables ne sont pas "normaux" ou "normés" car elle n'en tire pas suffisamment de profit sans doute.
Certains vont également se dire qu'à leur échelle cela ne sert à rien d'essayer de changer les autres. Pour exemple mon homme continue à utiliser des gels douches peu écologiques, cela implique t-il que je doive en faire de même ? Comme il est indiqué dans l'ouvrage, on peut "bouger l'ordre établi", "les actions collectives sont la somme d'actions individuelles" (p.309). Je m'arrêterais là dessus...

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Livre : Être Végétarien, Tout Savoir sur le Mode de Vie Veggie 


Je ne suis ni végétarienne, ni vegan, je mange de tout, en différentes proportions (je mange peu de viande par exemple). Mon leitmotiv, vous l’avez compris, c’est de manger le plus sain possible. Donc j’ai grande curiosité à lire sur la nutrition et je pioche à droite à gauche ce qui m’intéresse chez les différents régimes et modes alimentaires : végétarien, vegan, paléo, chrono nutrition, principe des IG etc… avec comme objectif de diversifier au maximum mes apports alimentaires.


Ce livre avait donc tout pour me plaire, avec ses illustrations rigolotes, je pensais trouver un vrai guide du mode de vie végétarien, bien détaillé avec des informations nutritionnelles intéressantes. Qu'en est-il vraiment ?

Livre être végétarien

Présentation de l’Ouvrage :

 

Être Végétarien, tout savoir sur le mode de vie Veggie – de Alexandra de Lassus, Editions Chêne, les Guides du Chêne, 144 pages.

 

Présentation de l'éditeur

Être végétarien, comment et pourquoi ? Cela s’apprend-il ? Comment réussir à manger sain et équilibré tout en tenant le monde animal à l’écart ? Que faut-il toujours avoir dans son placard pour pouvoir se préparer un repas veggie ? Alexandra de Lassus et Simon Sek, deux végétariens confirmés, se proposent de nous expliquer les principes du végétarisme et les petits trucs et astuces pour vivre mieux au quotidien.

 

4e de couverture :

 

Aspirant-végétarien, végétarien débutant ou simple curieux, découvrez le mode de vie veggie !

Pourquoi abandonner la viande ? Que manger exactement ? Comment rester en bonne santé ? Comment assumer son choix alimentaire auprès de sa famille et de ses amis ? Où faire ses courses ? Dans quels restaurants dîner ? Dans quels pays voyager ?...

À toutes les questions qui viennent à l'esprit lorsqu'on pense au végétarisme, ce guide pratique propose des réponses claires et concrètes. Il regorge aussi de conseils, d'astuces et de bonnes adresses pour être végétarien au quotidien... dans la joie, la bonne humeur et la santé !

Ce que je pense de l’ouvrage :

 

Je disais donc que je pensais trouver un vrai guide du mode de vie végétarien, bien détaillé avec des informations nutritionnelles intéressantes, au lieu de quoi, cet ouvrage m’a plutôt dérangée, et je vais vous en donner les raisons. ATTENTION CA VA SAIGNER !  J’ai quand même trouvé quelques points positifs et je ne manquerais pas de vous en fait part.


J'espère sincèrement, même s'il est long, que vous irez au bout de la lecture de cet article dans lequel j'ouvre quelques réflexions autour desquelles je serais intéressée de pouvoir débattre avec vous ! Vous constaterez sur les photos qu'au cours de ma lecture j'ai en effet noirci quelques pages ! Je précise qu'ici je ne fais part que de mon propre point de vue et que j'ai pleinement conscience qu'il peut ne pas être celui des autres, et je suis évidemment ouverte à toutes vos réflexions !

végétarisme


- La première chose qui m’a gênée, c’est cette obstination à vouloir ranger les gens dans des cases en fonction de leur régime alimentaire. Peut-on seulement se définir par sa façon de manger ? Les Vegans sont-ils les seuls êtres doués de sensibilité ou sensibles à la cause animale ?


- L’invention du terme « flexitarien » me fait doucement sourire. Il désigne les personnes qui ne mangent de la viande que de temps en temps… Ok mais du coup quelle différence avec un omnivore qui mange peu de viande comme moi ? à partir de combien de bouchées de viande on passe de la case omni à la case flexi ? Et "Végétarien confirmé" ça veut dire quoi ? qu'il faut faire ses preuves pour être reconnu en tant que tel ?


- Ensuite plutôt qu’un guide du mode de vie vegan comme l'auteure veut nous le vendre avec un sous-titre évocateur et mensonger "Le Guide Indispensable des Végétariens", ce livre ressemble davantage à un pamphlet contre le carnivorisme, et multiplie les arguments pour vous rallier à leur cause (pendant plus de 50 pages donc plus d'1/3 du livre pour vous convaincre de devenir veggie avec des arguments parfois douteux (genre p.132 « les végétariens sont plus nombreux à pratiquer le sexe oral »…euh ok et alors ??)  voire dangereux (p.128 l’auteure imagine un dialogue entre un carnivore qui dirait que « c’est la nature » que de manger des animaux, et le végétarien de lui répondre « Lorsque nous nous baladerons en pagne, sur la croupe de notre cheval sauvage et forniquerons sans contraception, alors il sera peut-être temps de reprendre la nature comme modèle." Mais putain que vient foutre la contraception là dedans ?  Continuez à dire que c’est contre nature vous avez raison, les jeunes (et les autres) ne sont pas suffisamment irresponsables encore !)

- Je trouve les végétariens et vegans bien souvent trop activistes.  Alors évidemment, je suis sensible à bon nombre de ces arguments mais du coup l’ouvrage perd vite de son sens, d’autant qu’on ressent quand même que l’auteure manque cruellement de connaissances. Les sujets sont survolés sans être approfondisles raccourcis font légion. Certains arguments sont avancés sur la base d’études controversées et jamais citées. On ne retrouve en effet aucune source dans le livre à part un ou deux sondages d’opinion (lol non ?).

- Une autre chose qui me dérange, c’est que le discours vegan prosélyte est bien souvent trop moralisateur et culpabilisant. Il n’y a pas de demi-mesure. Les omnivores sont des "Tyrans mangeurs de viande". Pour eux tous les produits issus des animaux sont le résultat d’une exploitation animale… Mais n’est-il pas dans la nature de la poule de pondre des œufs ? J’ai une copine qui me donne des œufs des poules de son jardin, qui pondent à leur rythme, picorent l’herbe, se dorent la pilule toute la journée dans le jardin… Et honnêtement je peux dire que je n’ai aucune once de culpabilité quand je mange ces œufs qu’elle me rapporte quand je sais comment vivent ses poules et à aucun moment je ne considère ça comme de l’exploitation. Maintenant, évidemment que l’élevage en batterie ou autre élevage industriel me répugne.

être végétarien

- De plus des arguments sont avancés, sans contre-arguments. Exemple : le fameux argument « l’homme est végétarien par nature » me semble galvaudé dans son approche. Car en réalité, c’est le grand singe, notre ancêtre qui je veux bien le croire pouvait être végétarien (et là on peut énoncer des arguments morphologiques si on veut sur les dents, le système digestif etc…). Or pour en avoir discuté avec ma sœur Anthropologue, le développement des capacités cérébrales et de l’intelligence du grand singe évoluant vers l’homme que nous connaissons aujourd’hui, est sans aucun doute lié à la consommation de protéines animales, et sans cette consommation de viande nous serions sans doute restés à l’état de grand singe. Donc entendre dire que le carnivorisme serait contre nature, je me réserve le droit d'en douter, compte tenu de l’évolution que nous avons connu.
Néanmoins, je suis bien d’accord pour dire que ce n’est pas parce que l’homme a été un jour carnivore au cours de son évolution, qu’il doit à tout prix le rester et que aujourd’hui cette consommation reste nécessaire. Je suis même convaincue que l’homme n’a pas BESOIN à tout prix de manger de la viande, mais j’avais besoin de remettre les choses en ordre par rapport à cet argument.

- Le livre parle des dérapages alimentaires et de la nécessité de changer nos habitudes alimentaires. Bien sûr on est d’accord, mais tout est orienté contre la viande… Mais le maïs on en parle ? les pommes ? tous les produits contaminés par les pesticides, les ogm etc ?...

En effet, le livre prône l’alimentation végétarienne mais pas nécessairement la nourriture saine. Et d’ailleurs pour te convaincre de devenir végétarien, l’auteure te sort comme argument : mais ne t’inquiète pas, en devenant végétarien tu pourras continuer à bouffer de la merde : des glaces, des chips, des gâteaux, des pizzas… Bon ok, mais moi si je me tourne vers cette alimentation et que j’ai la curiosité de m’informer autour de l’alimentation végétale, c’est avant tout pour élargir le champ des possibles, pour diversifier mon alimentation, pour varier les apports nutritionnels, pour développer mon palais… pas pour entendre dire que je pourrais manger des chips pleines de glutamate…
Ensuite, ce n’est pas parce que certains ingrédients sont spécifiquement vegans qu’ils sont sains. Par exemple les substituts carné style imitation de saucisses réservés au vegan, quand on lit les compos, sont souvent pleins d’additifs tels que des stabilisateurs ou des exhausteurs de goût ou du glutamate, pour les rapprocher du goût de la viande.
D’ailleurs le livre te dit en gros : c’est super, nous on mange « de la viande sans viande, aux goûts incroyables et addictifs sans ressentir la moindre culpabilité » (p.89)… Ben tu m’étonnes que c’est addictif avec tout ce glutamate… et vous conviendrez qu’un goût addictif n’est aucunement gage de qualité…. Et puis je me demande quand même quel est l’intérêt de faire ressembler ces substituts à de la viande (saucisses, salami, chorizo, jambon) alors qu’ils ne veulent plus en manger, ne serait-ce pas un peu paradoxal ?


- L’ouvrage est plein d’approximations : genre il te fait l’inventaire des céréales en mentionnant celles sans gluten qui en fait ne sont même pas des céréales (le quinoa, le sarrasin, le millet) et te dit que « les déclinaisons de céréales sont infinies »… Ah bon ?

guide du vegetarien

On repère aussi des confusions de vocabulaire assez graves. Par exemple p.111, on nous parle du Voyage végétarien et donc on nous dit qu’il y a des pays qui proposent plein de mets végétariens etc, puis on en vient à nous parler des restaurants casher en nous disant qu’ils sont végétariens… quel rapport ?... Alors oui il y a bien des restaurants qui portent la mention "Kosher Dairy" et une amie juive Israélienne à qui j'ai demandé de m'éclairer sur ce point m'a expliqué que cela signifie que les aliments sont cuisinés à base de lait, oeufs et poisson. Les règles Kasher veulent en effet que la viande et le lait ne soient pas cuisinés ensemble donc ils sont bien garantis sans viande mais ne sont pas végétariens et encore moins vegans. De plus il ne faut pas confondre cette mention avec la notion de "cacher" qui veut simplement dire que les préparations respectent les règles légales judaïques.


- Et puis il y a cette frustration de voir que les sujets ne sont jamais approfondis : 3 petites phrases pour chaque point. Ce n’est clairement pas suffisant. C’est bien d’avoir un inventaire des ingrédients Végétariens et Vegans qui existent, mais après on en fait quoi ? quel goût ça a ? comment on les cuisine ? Et bien à la fin de livre on ne sait toujours pas, en fait on n’a quasiment rien appris, et on aurait pu trouver ces infos n’importe où en passant 30 secondes à faire une recherche Ecosia* et cliquer sur le premier lien proposé… 

- Enfin, on ressent à la lecture de ce livre que les végétariens prennent vraiment les autres pour des néophytes de la nutrition, encore cette fâcheuse manie de vouloir se ranger dans des cases qui n’ont aucun sens…. C’est juste déprimant.

Et d’ailleurs la partie sur « les classiques du placards » et « les aliments inédits » m’a profondément énervée. L’auteur laisse en effet entendre que seuls les végétariens connaissent l’existence ou consomment ces ingrédients. Or je suis bien la preuve qu’étant omnivores on peut aussi savoir diversifier son alimentation. D’ailleurs cette partie ressemble fortement à mon article sur les indispensables à avoir dans sa cuisine, et juré je n’avais pas lu ce livre avant de le rédiger ! Bref il n’y a pas que les végétariens qui peuvent être des aventuriers du goût ! D’ailleurs les inédits, juste lol : gomasio, tamari, purée d’oléagineux… j’en consommais déjà avant de commencer à m’intéresser vraiment à l’alimentation végétale…


Pour mon amie Qiqi qui se reconnaîtra, je t’informe que nous faisons d’après le livre partie de la case « végétarien contrarié » je te fais le topo (citation p.122) : «Ce carnivore est tout à fait d’accord avec le végétarisme. Il reconnaît que l’élevage industriel actuel est un désastre écologique, il est ému par le sort des animaux, il conçoit que l’alimentation végétale puisse être bénéfique pour la santé… En fait sur le principe c’est un végétarien, sauf qu’il mange de la viande » (lol). « Souvent cette personne avance de nombreux arguments pour expliquer qu’elle aimerait bien mais ne pourrait pas être végétarienne parce qu’elle aime trop la viande, parce qu’elle fait du sport, parce qu’elle pense qu’elle n’y arriverait pas, etc ». 

Il y a quand même des choses (mais peu de choses) avec lesquelles j’ai été plutôt d’accord et qui m’ont fait écho.

 

- Quelques réflexions intéressantes par exemple sur ce que coûte la production de viandes qui sont suralimentées pour être engraissées tandis que des populations continuent à mourir de faim. C’est bête mais je ne m’étais jamais posé la question du coût de la production de viande. Mais à nouveau il est dommage que le sujet soit juste survolé et pas plus approfondi

 

 

- J'ai appris une autre chose que je ne savais pas et du coup je vous transmets l'info ici, ça vous évitera d'acheter le livre juste pour ça ! Je savais qu'il fallait combiner les acides aminés végétaux afin que les protéines puissent être complètes et assimilables par le corps humain et ainsi remplacer parfaitement les protéines animales (par exemple combiner le riz et les lentilles). En revanche je ne savais pas que cela était valable sur une journée complète et pas forcément sur un même repas. On peut donc consommer du riz le midi et des lentilles le soir par exemple, et le corps profitera pleinement de ces acides aminés car le corps peut stocker les acides aminés jusqu'au repas suivant !

sport et vegetarisme

- Ensuite, le passage suivant m’a parlé énormément : « Nous nous accrochons à une représentation nostalgique et bucolique de la production de nourriture ». C’est absolument vrai, l’élevage n’est plus ce qu’il était. Quand on voit des aberrations comme la création de la « Ferme des 1000 vaches », ça me donne juste envie de hurler. A-t-on réellement besoin d’une telle surproduction ? Surtout quand on se rend compte du gaspillage alimentaire qui existe… On est bien loin du fermier qui produit le nécessaire pour nourrir son village, qui offre une escalope contre une demi-douzaine d’œufs ou un panier de légumes… Putain comme j’aurais aimé vivre à une telle époque ou le vivre ensemble était quand même tout autre…


- Enfin, pour compenser son manque cruel d’approfondissement, l’auteure nous transmet quand même quelques liens intéressants pour qu’on puisse aller creuser nous même le sujet, ou de références bibliographiques notamment des livres de cuisine végétarienne ou vegan (mais bon on aurait trouvé nous même avec une petite recherche sur Ecosia*). Mais à nouveau c’est survolé et l’auteure oublie de mentionner certains grands noms incontournables de ce régime alimentaire, ce qui à nouveau tend à mettre en avant le manque d’approfondissement et de connaissances de l’auteure pourtant censée en connaitre un rayon si elle édite un livre sur le sujet. J’avais pourtant à la lecture de son ouvrage l’impression d’en savoir plus qu’elle…

 

Mes réflexions suite à la lecture de cet ouvrage :

etre vegetarien

Dans une certaine mesure, je ne consomme que peu de viande mais plutôt que de devenir végétarienne, je pense plutôt aller en direction d’une consommation plus restreinte mais surtout plus raisonnée. J’ai envie de m’intéresser davantage à la provenance de ce que je mange, à pouvoir prendre le temps de visiter les fermes, rencontrer les producteurs, constater les conditions d’élevage etc… doucement mais surement… Rome ne s’est pas construite en un jour.

Et puis je ressens le besoin de prendre mon temps afin de trouver les meilleures options de substitution avant de diminuer progressivement les produits d’origine animale. Je ne consomme déjà plus de lait, que j’ai remplacé par des boissons végétales (et d’ailleurs j’ai essayé d'en reboire mais je n’aime plus du tout le goût du lait), néanmoins je continue quand même à consommer quelques produits laitiers comme le fromage quand je suis invitée, ou au restaurant, ou les yaourts le soir car je n’ai pas encore trouvé de mon substitut qui me convienne.


Je diversifie au maximum mes apports nutritionnels mais quand on cherche à manger sain il faut savoir être sélectif. Ce n’est pas parce que des produits sont bio ou vegan qu’ils sont sains. (Cf ce que je disais plus haut pas rapports aux substituts carnés)

Un bon exemple aussi ce sont les bouillons (type bouillons de volaille) que j’avais commencé à remplacer par des bouillons bio pensant qu’ils étaient plus sains, jusqu’à me rendre compte qu’ils contenaient aussi du glutamate, qui se cachait sous le nom « extrait de levure » (et là je dis MERCI Corinne Gouget ! j’achète bientôt votre livre promis !).
Donc le bio ou le vegan, n’excluent pas la nécessité d’aller lire et décrypter la liste des ingrédients et des qualités nutritionnelles du produit. Le bio peut être lui aussi gras et riche en sucre. Mais ne me faites pas dire que le bio ne sert à rien, il sera toujours plus sain que du non bio car exempt (autant que possible hein on sait bien que l’environnement apporte son lot de merdes par le biais des sols, des pluies etc) de pesticides et OGM.

Cet ouvrage est donc réservé à ceux qui n’ont aucune connaissance en terme d’alimentation ou ceux qui veulent devenir végétariens mais hésitent encore. Sinon passez votre chemin vous n’apprendrez quasi rien ! Bon après, ce livre aura au moins eu le mérite de me faire réagir et ouvrir ma propre réflexion tellement il m’a fait bondir, preuve en est de la rédaction de cet article que vous aurez, j’espère, trouvé intéressant ! Le bouquin m’a avant tout frustrée, ce qui m’a incitée à me procurer le livre Eat de Gilles Lartigot afin d’approfondir toutes ces notions, que j’ai commencé à analyser également, et je vous en parlerai prochainement !

livre vegetarien

___________________________________ 

*Ecosia est un moteur de recherche écologique caritatif qui reverse 80 % de ses revenus publicitaires à un programme de reforestation au Brésil. Aussi efficace que Google, à chaque fois que vous faites une recherche sur Ecosia, vous permettez la plantation d’un arbre (et diminuez ainsi l’impact carbone de votre consommation de contenu numérique). 

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Livre : Adoptez la Slow Cosmétique, de l'Explication


Depuis mon passage au naturel, je m'intéresse évidemment davantage aux produits, à leur efficacité, leur qualité pour la peau et la santé, mais aussi à leur impact écologique. C'est ainsi que je me suis intéressée au concept de "Slow Cosmétique" dont j'ai entendu parler au sein de quelques forums. Pour approfondir la question, je me suis procuré le livre "Adoptez la Slow Cosmétique". Je vous en parle...


(Hormis mes propres photos à côté de "ce que je pense de l'ouvrage", toutes les images appartiennent au site "Slow Cosmétique").

Slow Cosmétique
Adoptez la Slow Cosmétique

 

Présentation de l'Ouvrage :

 

Adoptez la Slow Cosmétique, de Julien KAIBECK, Editions LEDUC.S 224 Pages.

 

Julien KAIBECK enseigne l'aromathérapie et la cosmétique naturelle en France et en Belgique. Chroniqueur beauté et santé dans la presse et à la radio, il est très sollicité pour ses conseils et recettes, qu'il rassemble depuis avril 2011 sur son blog. Il y donne ses conseils pratiques en matière de bien-être au naturel. 

Il est le fondateur de la Slow Cosmétique, un mouvement qui invite les consommateurs à adopter des gestes et des produits plus naturels pour la beauté et la santé de la peau. J'y reviendrai plus tard.

 

 

La 4e de Couverture

 

Crèmes de jour, de nuit, soins antirides miracles, shampooings aux mille vertus, gels douche relaxants... Avons-nous vraiment besoin de tous ces produits ? On sait déjà qu'ils font souffrir notre portefeuille et la planète... Ne devrait-on pas les consommer avec plus de discernement ?

La solution ? La slow cosmétique Le principe : on revient à l'essentiel et on essaye le fait-maison !

Découvrez dans ce livre :

- Un point clair sur les cosmétiques conventionnels : pourquoi n'avons-nous pas besoin d'eux ? Comment décoder les étiquettes et échapper aux abus du marketing ?

- Ce qu'apporte la slow cosmétique : une attitude économique et écologique pour consommer la beauté autrement et prendre soin de nous plus simplement .

- Des fiches pratiques pour prendre enfin les bonnes habitudes et pour savoir ce qui est slow et ce qui ne l'est pas.

- Des astuces toutes simples et des recettes de cosmétiques faciles : nettoyer, hydrater, soigner, maquiller... on peut tout faire soi-même !

Ce que je pense de l'ouvrage

 

- En introduction, le livre dénonce le "brainwashing cosmétique", c'est à dire cette capacité qu'ont les grandes marques à nous faire croire que tel ou tel produit est révolutionnaire grâce à la présence de tel ou tel incroyable nouvel actif découvert alors que bien souvent ces actifs n'ont d'une part rien de naturel, et d'autre part sont un présence si minime dans le produit qu'ils n'ont aucune efficacité, d'autant qu'il apparaissent très souvent dans la liste INCI après tous les sulfates, silicones, parabens et autres conservateurs...

- Par la suite Julien Kaibeck nous explique les besoins et le fonctionnement de la peau, puis nous met en garde contre les dangers des cosmétiques conventionnels (autrement dit non naturels) pour en venir enfin à l'explication du fondement de la slow cosmétique et à son application à travers des recettes très simples, pas chères et avec peu d'ingrédients, que l'on peut faire en partie avec ce qui se trouve déjà dans notre réfrigérateur. 

 

- Pour quelqu'un qui s'y connait déjà en cosmétique naturelle (voire bio), ce livre peut paraître un peu simpliste voire infantilisant sous certains aspects. (genre les petites fiches pratiques "c'est slow/c'est pas slow" juste un peu caricaturale qui donne parfois l'impressions aux femmes de n'être que des potiches sans cervelles parce qu'elles se laissent tenter par le tout dernier soin capillaire parce qu'elles le valent bien...).

Néanmoins pour les non-initiés, je trouve que c'est une très bonne base. L'ouvrage passe en revue les produits à éviter et à bannir pour sa peau et ses cheveux, ainsi que les différents labels bio auxquels nous pouvons nous fier. 

Ce qu'il y a bien aussi c'est qu'en fin d'ouvrage, des tableaux récapitulent les différentes huiles végétales ainsi que leurs bienfaits et le type de peaux auxquelles elles sont adaptées, et présente les huiles essentielles multi-propriétés qu'il est bien d'avoir à disposition, notamment pour se soigner naturellement (attention ceci dit avec les huiles essentielles, il y a des précautions à respecter pour les utiliser).


En bref, je dirais que ce "manuel" est super pour les débutants en cosmétique naturelle qui souhaite en apprendre davantage quant à une approche plus saine de la beauté, mais les plus initiés n'y apprendront pas grand chose. Malgré tout, il permet tout de même d'ouvrir les yeux sur pas mal de chose et la philosophie de la slow-cosmétique reste très intéressante.

Mais concrètement, la Slow-Cosmétique, c'est quoi ?


"Slow-Cosmétique" est une marque déposée. L'association a elle même définit ses critères de Slow Cosmétique On pourrait presque la considérer comme un Label

Le terme « Slow Cosmétique » désigne tout produit, toute attitude ou geste de beauté sensé, qui répond cumulativement à une série de critères bien définis. On peut résumer ces critères multiples en 4 caractéristiques majeures : est ainsi « Slow Cosmétique » une cosmétique à la fois intelligente, raisonnable, écologique et humaine. La Slow Cosmétique, c'est aussi prendre le temps, le temps de comprendre ce dont notre peau a réellement besoin pour être belle, le temps de se réconcilier avec son image pour magnifier notre beauté naturelle, sans tricher.


Découvrez la Slow Cosmétique


Les 4 grands critères slow (présentés sur le site internet de l'association) :

  • une cosmétique « intelligente » : La cosmétique doit répondre de façon adéquate à des besoins réels et fondamentaux de la peau (le nettoyage, l’hydratation et la protection). Pour cela, la cosmétique doit utiliser des ingrédients issus des ressources disponibles qui apportent quelque chose de positif à la peau, privilégier les ingrédients naturellement actifs et bénéfiques pour la peau sans souhaiter en revendiquer l’exclusivité.​ Les ingrédients inertes, inactifs ou inutilement transformés doivent ainsi être évités.
  • une cosmétique « raisonnable » : la cosmétique ne doit pas créer de nouveaux besoins pour la peau. Limiter le nombre de produits et de gestes nécessaires au maintien en bonne santé de la peau est fondamental pour éviter les pièges du marketing : elle ne doit pas formuler de promesses impossibles à tenir au regard de la nature du produit ou du geste cosmétique. La cosmétique ne doit pas non plus nous inciter à consommer encore plus de produits ou services.
  • une cosmétique « écologique » : La cosmétique doit être formulée et utilisée dans le respect de l’environnement. Les ingrédients naturels et biologiques les moins transformés doivent être privilégiés dans les formules, excluant tout ingrédient issu de la chimie de synthèse, de la pétrochimie, de l’exploitation animale provoquant la mort, ainsi que tout ingrédient potentiellement polluant pour l’environnement : la cosmétique doit s'efforcer de minimiser son impact écologique dans toutes les sphères de sa conception et de son utilisation. Les cycles courts et les échanges au niveau local doivent être privilégiés.
  • une cosmétique « humaine »​ : La cosmétique doit être formulée, vendue et utilisée dans le respect de l’Homme dans toute sa complexité. Elle doit reconnaître le besoin de plaisir éprouvé par l’Homme comme une qualité, mais elle doit l’inviter à cultiver son plaisir d’une façon simple et mettre l'accent sur les bénéfices qu'apportent les végétaux, les animaux et les minéraux au corps autant qu'à l'esprit. Tout ingrédient ou toute technique potentiellement toxique pour l’être humain doit être évité. La cosmétique doit se vendre et s’acheter à un prix équitable et raisonnable, reflétant la qualité réelle de sa formulation ou de son service.

Certaines marques qui veulent surfer sur la tendance nous vendent des produits soit disant "naturels" ou "faits main" avec des messages trompeurs. On dit qu'elles font du "GreenWashing" mais on se rend rapidement compte qu'elles contiennent tout autant de produits non naturels (voire dangereux) que les cosmétiques conventionnels : sulfates, silicones, quats, dérivés de pétrole, parabens...

La Mention "Slow" : (ce qu'on peut lire sur leur site)


Depuis 2013, l'association attribue la "Mention Slow Cosmétique" à des marques engagées pour une beauté plus vraie. Ces marques ou enseignes sont ainsi récompensées pour leurs formules propres mais aussi pour leur marketing raisonnable. Gage de qualité, la Mention Slow Cosmétique est attribuée si la marque répond point par point à la Charte (formulation, prix, écologie, éthique, discours marketing, durabilité…). Chaque marque reçoit de une à trois étoiles en fonction de son adéquation avec les valeurs défendues par la Slow Cosmétique.

A la manière du guide Michelin qui attribue des étoiles aux restaurants qu’il juge les meilleurs, les membres de l’association Slow Cosmétique ont voulu remettre une «Mention Slow Cosmétique» à des marques ou enseignes cosmétiques qui valent le détour.

Chaque marque ou enseigne cosmétique est un candidat potentiel. Cette mention est indépendante de tout label "bio" déjà existant. Elle ne veut en aucun cas jouer le rôle de ces labels "bio" ou les remplacer. La Mention est un moyen supplémentaire de guider les consommateurs vers des produits et services inscrits dans une démarche globale engagée pour une beauté plus raisonnable, la démarche de la Slow Cosmétique.

Le consommateur peut avoir confiance envers les marques qui portent cette mention.

A ce jour, 53 marques ont été récompensée par la Mention Slow et notamment Zao MakeUp, Boho Green (que je vais tester prochainement), Les Tendances d'Emma, Lamazuna. (allez sur le site pour consulter la liste des marques).


Les logos sont la propriété exclusive de AISBL Slow Cosmétique.



Et vous, avez-vous adopté la Slow Cosmétique ?


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Livre : En finir avec les poignées d'amour 


S'il y a un livre a avoir entre les mains lorsqu'on commence à vouloir mincir et sculpter sa silhouette, c'est bien celui-ci. Comme dans tous les livres de ce genre, il y a à prendre et à laisser en fonction de ses désirs et objectifs, mais ce livre a au moins le mérite de nous éclairer sur la façon dont fonctionne notre corps, chose indispensable pour pouvoir obtenir des résultats !

 

Cela fait un an que je me suis mise au fitness, et que j'ai adapté mon alimentation en fonction. Cet ouvrage m'a beaucoup aidée, et il reste un de mes livres de chevet, lorsque j'ai besoin de retrouver une information en particulier.

 

Ne vous fiez donc pas à son titre qui laisse penser que ce livre est réservé aux midinettes souhaitant rentrer leurs fesses dans du 34, ce bouquin est vraiment bien plus que ça et je vais vous dire pourquoi !

En finir avec les poignées d'amour

Présentation de l'Ouvrage :

 

En finir avec les Poignées d'Amour, de Lionel GONNET, Thierry Souccar Editions, Broché 158 Pages.

 

Lionel Gonnet est coach depuis 15 ans, spécialisé dans la composition corporelle. Licencié en sciences humaines, titulaire d'un Brevet d'Etat HACUMESE (haltérophilie, culturisme, musculation éducative, sportive et d'entretien), il s'est très vite intéressé aux conceptions américaines de la préparation physique, avant de découvrir les méthodes d'avant-garde du coach canadien Charles Poliquin, une légende dans le milieu de la préparation physique dont il a suivi les cours autour du concept de BioSignature

 

C'est autour de ce concept qu'est basé ce livre, j'y reviendrai !

Livre lionel gonnet

La 4e de Couverture

 

Ce livre propose une méthode totalement inédite en France, 100% naturelle, 100% efficace pour en finir avec les poignées d’amour.

Son principe ? Vos bourrelets sont votre BioSignature : ils révèlent de manière très fiable vos déséquilibres hormonaux. Les poignées d’amour sont le signe que vous sécrétez trop d’insuline, l’hormone qui est stimulée lorsque vous mangez des glucides.

Le seul moyen d’obtenir un résultat significatif et durable, c’est d’agir directement sur cette hormone (pas de faire des abdos durant des heures comme beaucoup le croient !).

 

Lionel Gonnet vous guide en 4 étapes. Il vous explique comment:

1 - Modifier votre alimentation en réduisant fortement les glucides (pain, pâtes, riz et autres féculents) pour contrôler votre insuline.

2 - Faire travailler vos muscles et pour ça rien de mieux que la musculation qui améliore la sensibilité à l’insuline. Type d’exercices, charges, répétitions, circuits… Tout est détaillé pour agir sans pitié contre la graisse rebelle.

3 - Prendre des compléments alimentaires pour accélérer les résultats.

4 - Apprendre à mieux gérer votre stress et de temps en temps faire une cure détox.

 

Quelques efforts mais rien d’insurmontable. Appliquée à la lettre, cette méthode vous donnera des résultats spectaculaires. Foi de coach BioSignature !

SE PROCURER LE LIVRE : 


Mais du coup, la BioSignature c'est quoi ?

 

C'est très simple, et vous l'avez sans doute déjà compris. Cette méthode permet de déterminer les déséquilibres hormonaux à partir de la répartition des graisses corporelles et donc de cibler la perte de poids sur les zones à problèmes.

En gros, rien qu'en regardant le physique d'une personne, et les endroits où sont localisées ses graisses, on peut savoir ce qu'elle consomme.
Cette méthode se base sur de la médecine fonctionnelle.

 

Ce que je pense de l'ouvrage :

 

Ce que j'adore avant tout dans ce livre, c'est qu'il renverse cette croyance qui veut qu'en faisant des Abdos, vous ferez fondre la graisse du ventre.

C'est complètement FAUX et utopique. En effet, on ne peut localiser la perte de graisse. Les abdos vous feront renforcer vos muscles abdominaux sous la graisse, mais votre graisse ne se transformera pas en muscle ! La pratique d'une activité de musculation fera perdre de la graisse de façon globale, mais pas localisée.

Par contre, comprendre comment la graisse est répartie à tels endroits et pourquoi, permettra de savoir comment perdre de la masse graisseuse à des endroits précis, en contrôlant la production de certaines hormones (comme l'insuline qui a pour rôle de stocker les sucres ingérés sous forme de graisse, précisément dans vos poignées d'amour).


Si tous les conseils ne pourront s'adapter à tout le monde, c'est qu'il prône le régime Paléo : manger comme au temps des hommes du paléo, à l'époque où l'agriculture n'existait pas encore, et donc s'alimenter à partir de choses naturellement présentes dans la nature : fruits, baies, légumes, viandes... Néanmoins, le livre est une très bonne base pour comprendre quels sont les aliments à bannir de son alimentation, et cela vaudra pour tous les types de régimes : omnivore, végétarien, vegan.... (produits industriels, transformés, raffinés etc)

 

On l'aura compris, la bonne combinaison pour transformer un peu son corps sera une bonne nutrition, et une activité physique pratiquée correctement. On comprendra en lisant ce livre que marcher sur un tapis ou faire du vélo elliptique pendant 1h à faible intensité aura des résultats très limités sur la perte de graisse : encore une question de production d'hormones. Ce livre explique donc quels types d'exercices seront les plus bénéfiques, et honnêtement, ils sont plus que réalisables pour tous les niveaux !

Le gros point noir du livre (je l'ai dit, il y a à prendre et à laisser), serait que l'auteur invite à prendre des supplémentations (vitamines, protéines en poudre, magnésium...)

Or je vous assure qu'avec une bonne nutrition, nous n'avons en aucun cas besoin de suppléments ! Les vitamines, minéraux, protéines, se trouvent naturellement dans notre alimentation, et leurs bienfaits et qualité sont bien supérieures dans les aliments que dans des produits transformés à base d'on ne sait pas quoi !


Néanmoins, en suivant la plupart des conseils de ce livre, et en les adaptant à mes objectifs/envies/besoins j'ai observé des résultats après 6 mois et j'avais perdu tous les kilos pris après l'arrêt de la cigarette. Il y a 1 an je n'avais jamais fait de sport et je crois que mes muscles étaient inexistants. Avec la pratique d'activité cardio à haute intensité, de renforcement musculaire et un tout petit peu de muscu, sans oublier une nutrition adaptée, voilà en photo où j'en suis aujourd'hui, et cela parce que j'ai appris à comprendre comment fonctionner mon corps, notamment grace à cet ouvrage.


A vous de jouer !

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Livre : Fromages Vegan


Je vous présente ici un livre qui s'adresse à tous, et pas seulement au Végans ou Végétariens. Je ne suis d'ailleurs rien de tout cela. Néanmoins, j'ai depuis quelques temps arrêté de consommer du lait., même s'il m'arrive encore de manger du Fromage ou des Yaourts, je tente d'en réduira la consommation autant que possible, car j'ai l'intime conviction que le lait n'est pas notre ami pour la vie.

 

Les publicitaires et les industriels nous font croire que les produits laitiers sont une nécessité absolue, mais pour la plupart ils sont surtout très gras, provoquent des intolérances.

 

Et puis le lait n'est plus ce qu'il était. On est loin des petites fermes à 3 vaches qu'on trayait à la main pour filer le lait aux voisins. Aujourd'hui, on en demande aux vaches toujours plus, en forçant leur production de lait, on les trayant plusieurs fois par jour et en leur faisant bouffer des hormones de croissances et autres saloperies. Résultats leurs pis s'infectent (vous aimez ça le lait au pue ?) et on leur injecte des antibiotiques, qui se retrouvent forcément dans le lait que nous buvons.

 

Bref, le calcium et les vitamines peuvent se trouver dans bien d'autres aliments. Sans arrêter d'en consommer complètement pour les plus réticents d'entre vous, il convient tout de même de réduire sa consommation. Et en plus, il existe une multitude de substituts : les laits végétaux, les crèmes et yaourts végétaux, et ce que j'ai découvert il y a peu, les fromages végétaux, ou "Fauxmages", que je vous invite à essayer ne serait-ce que par curiosité, pour découvrir de nouveaux goûts !

 

Voici donc un livre vraiment super pour vous initier aux fromages végétaux. Je ne me suis pas amusée ici à faire des photos moi même du livre, car celles de l'auteure sont vraiment superbes, je me suis donc permis de les réutiliser.

fromages vegan

Présentation de l'Ouvrage :

 

Fromages Vegan, Editions La Plage, Août 2014, de Marie LAFORËT qui a même réalisé les photos, Relié Cartonné 72 pages.

 

Passionnée par le végétal et engagée pour une cuisine éthique, saine et gourmande, Marie Laforêt partage ses découvertes et expérimentations culinaires sur son blog " 100 % Végétal ". Egalement photographe, elle illustre ses recettes et s'implique dans la promotion d'une alimentation responsable à travers de nombreux projets associatifs. Marie Laforêt vit et travaille à Paris, elle est l'auteur de Desserts gourmands sans œufs ni lait, de Coco et de Vegan.

Ici; elle propose de fabriquer à la maison des fromages fermentés, des fromages fondants à tartiner ou des fromages corsés• Ces recettes de base reprennent les techniques habituelles de la fromagerie home made, mais adaptée à des ingrédients végétaux

 

La 4e de Couverture :

 

Que l’on renonce aux laitages pour sa santé ou par conviction vegan, nul besoin de faire un trait sur le fromage. Avec quelques ingrédients bio et un peu de créativité, on peut fabriquer à la maison feta, gouda ou petits crottins 100 % végétaux.

À base de noix de cajou, d’amandes, de soja, de sésame… voici 25 recettes originales et goûteuses à tester.

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Ce que je pense de l'Ouvrage

 

La première partie du livre est consacrée à la présentation des Fromages végétaux, et aux ingrédients à avoir dans ses placards pour réaliser ces petites douceurs : les ingrédients de base; les ingrédients texturants, les exhausteurs de goût naturels, les agents de fermentation...
Ensuite, l'auteure nous présente les techniques de fabrication et le matériel nécessaire.

 

Les présentations étant faites, on peut passer aux recettes en pratique : quelques lignes d'explications seulement pour chaque fromage, c'est dire si c'est facile de les réaliser ! vraiment, Marie Laforêt rend ces préparations à la portée de tous !

De plus les recettes sont superbement illustrées, ce qui donne vraiment envie de les réaliser et met l'eau à la bouche.

Pour ne rien gâcher, l'auteure suggère toujours des "idées recette" pour accommoder ces fauxmages.

 

Il y en a pour tous les goût, les recettes sont classées en 3 catégories : 

Le premier chapitre est consacré à des recettes alternatives aux fromages les plus utilisés en cuisine (fêta, mozzarella, parmesan, cancoillotte vegan à l'ail, fromage frais, bûchette de chèvre....),

 Le deuxième chapitre est consacré aux fromages fermentés (l'auteure y propose des .recettes proches de notre culture française comme des petits crottins cuits au four).

- Enfin le troisième et dernier chapitre est consacré à des créations maison (Fauxmage aux olives et romarin., fondue végétale au vin blanc ou encore une sauce au cheddar pour nachos.

 

Je me suis essayée pour ma part à quelques recettes. J'ai choisi celles qui me semblaient les plus faciles, et qui demandaient le moins d'ingrédients

Ça, ce serait un peu le point faible... Certaines recettes demandent beaucoup d'ingrédients, ou bien des ingrédients difficiles à dégoter.... 

Néanmoins pour d'autres, tout est trouvable dans les supermarchés au rayon bio, ce qui permet de se lancer.

 

 

J'ai pour l'instant réalisé 4 recettes, qui étaient plutôt réussies (voir photos ci dessous) : la bûche de Fromage frais, la Ricotta Cajou-Soja (mais j'avais oublié de prendre une photo), et la Mozzarella Végétale (dont je vais bientôt rédiger un article), et le fromage aux olives et au romarin, pour accompagner un pain intégral maison.


fromage végétal
fromage végétarien

Alors, tentés ?

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Livre : Palettes, Faites vos Meubles


Ma mère avait acheté ce livre pour elle, mais voyant que je commençais à m'intéresser à la récupération et au détournement d'objets, elle me l'a offert..

Palettes faites vos meubles
livre palettes
meubles palettes

Palettes Faites vos meubles

Présentation de l'Ouvrage :

 

100 % déco Palettes, faites vos meubles, Editions du Chêne (25 avril 2012)

de Aurélie Drouet  (Auteur), Jérôme Blin (Photographies), Broché 192 pages.

 

Ce livre 100% déco, présente 20 réalisations de meubles en palettes. La palette de transport, après avoir inspiré les artistes, les architectes, devient une façon design et alternative de se meubler.

Tables, fauteuils, bibliothèques, lits, chaises longues, luminaires… La palette se prête à toutes les transformations. Les designers s’amusent à transformer ce module en différents éléments de mobilier. Pour mettre à jour votre décoration intérieur, laissez vous guider, suivez les conseils, plans, pas à pas de chaque création.

 

La 4e de couverture

 

Si la palette de « manutention » inspire depuis longtemps les artistes, elle connaît depuis quelques années un nouvel essor dans le domaine de la décoration intérieure. Le recyclage de la palette en bois pour réaliser ses meubles s’inscrit dans la mouvance de « l’éco-concept ». Elle devient alors une matière première de choix pour tous ceux qui souhaitent dépenser peu, bricoler facilement et personnaliser de manière originale leur intérieur. Cet ouvrage présente 20 créations chics et originales sous forme de pas à pas photos, accompagnés de plans et de conseils techniques pour une faisabilité optimale. Nul besoin d’être un bricoleur chevronné pour réaliser soi-même un lit d’enfant, une table basse ou une chaise longue pour le jardin. À vous la possibilité de fabriquer vos propres meubles en un tour de main !

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Ce que je pense de l'ouvrage :

 

Le livre commence par détailler les différents types de palettes qui existent et lesquelles seront les plus adaptées pour réaliser vos meubles et objets en palettes et comment les démonter efficacement. L'auteur présente également les outils indispensables à avoir pour ces réalisations. Personnellement je me les été fait prêter, ce qui n'avait pas engagé de dépense supplémentaire alors que je n'étais pas très équipée.

 

L'ouvrage donne des idées de mobiliers à réaliser à base de palettes et encourage le lecteur à en faire des variantes. Les propositions sont assez simples à réaliser pour des personnes qui débuteraient dans la transformation et le détournement de palettes. 

J'ai lu certaines critiques de détracteurs disant qu'il ne s'agissait que d'empilage de palettes, ou en que l'ouvrage manquait de détails quant aux réalisations, ou d'exemples.

Pour ma part, je trouve les explications suffisantes ; en effet il ne s'agit pas de meubles en kit de chez Ikea, il faut aussi avoir un peu d'imagination et d'adapter à ses idées !

 

Ce livre sert vraiment de BASE et permet d'ouvrir les yeux sur le détournement d'objets quels qu'ils soient. Moi qui adore le Bois, cette matière chaude et vivante, et son mariage improbable avec l'acier qui lui donne ce coté vintage industriel, cela m'a donné envie de chiner et de me lancer dans la recherche d'objets anciens ou à détourner. 

 

Pour l'instant cela s'est limité au domaine du rêve ou de l'envie. J'ai tout de même déjà, avec l'aide de mon compagnon, réalisé un salon de jardin en palettes, ainsi que des jardinières avec d'anciennes caisses à pommes. Mes les possibilités sont multiples et inépuisables, il suffit juste d'avoir des idées et savoir quand vous voyez un objet, comment vous pourriez bien le détourner. Internet est une mine d'or en terme d'idées !

 

C'est l'objet de ce livre. Les photos sont Superbes, ce qui ne gâche rien, et font honneur aux réalisations. On se rend compte que d'une simple palette de chantier, on peut réussir à faire de superbes objets, et notamment une tête de lit super classe :)

 

Ci dessous, un petit rappel de mon salon de jardin en palettes ;)


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