Livre : Être Végétarien, Tout Savoir sur le Mode de Vie Veggie 


Je ne suis ni végétarienne, ni vegan, je mange de tout, en différentes proportions (je mange peu de viande par exemple). Mon leitmotiv, vous l’avez compris, c’est de manger le plus sain possible. Donc j’ai grande curiosité à lire sur la nutrition et je pioche à droite à gauche ce qui m’intéresse chez les différents régimes et modes alimentaires : végétarien, vegan, paléo, chrono nutrition, principe des IG etc… avec comme objectif de diversifier au maximum mes apports alimentaires.


Ce livre avait donc tout pour me plaire, avec ses illustrations rigolotes, je pensais trouver un vrai guide du mode de vie végétarien, bien détaillé avec des informations nutritionnelles intéressantes. Qu'en est-il vraiment ?

Livre être végétarien

Présentation de l’Ouvrage :

 

Être Végétarien, tout savoir sur le mode de vie Veggie – de Alexandra de Lassus, Editions Chêne, les Guides du Chêne, 144 pages.

 

Présentation de l'éditeur

Être végétarien, comment et pourquoi ? Cela s’apprend-il ? Comment réussir à manger sain et équilibré tout en tenant le monde animal à l’écart ? Que faut-il toujours avoir dans son placard pour pouvoir se préparer un repas veggie ? Alexandra de Lassus et Simon Sek, deux végétariens confirmés, se proposent de nous expliquer les principes du végétarisme et les petits trucs et astuces pour vivre mieux au quotidien.

 

4e de couverture :

 

Aspirant-végétarien, végétarien débutant ou simple curieux, découvrez le mode de vie veggie !

Pourquoi abandonner la viande ? Que manger exactement ? Comment rester en bonne santé ? Comment assumer son choix alimentaire auprès de sa famille et de ses amis ? Où faire ses courses ? Dans quels restaurants dîner ? Dans quels pays voyager ?...

À toutes les questions qui viennent à l'esprit lorsqu'on pense au végétarisme, ce guide pratique propose des réponses claires et concrètes. Il regorge aussi de conseils, d'astuces et de bonnes adresses pour être végétarien au quotidien... dans la joie, la bonne humeur et la santé !

Ce que je pense de l’ouvrage :

 

Je disais donc que je pensais trouver un vrai guide du mode de vie végétarien, bien détaillé avec des informations nutritionnelles intéressantes, au lieu de quoi, cet ouvrage m’a plutôt dérangée, et je vais vous en donner les raisons. ATTENTION CA VA SAIGNER !  J’ai quand même trouvé quelques points positifs et je ne manquerais pas de vous en fait part.


J'espère sincèrement, même s'il est long, que vous irez au bout de la lecture de cet article dans lequel j'ouvre quelques réflexions autour desquelles je serais intéressée de pouvoir débattre avec vous ! Vous constaterez sur les photos qu'au cours de ma lecture j'ai en effet noirci quelques pages ! Je précise qu'ici je ne fais part que de mon propre point de vue et que j'ai pleinement conscience qu'il peut ne pas être celui des autres, et je suis évidemment ouverte à toutes vos réflexions !

végétarisme


- La première chose qui m’a gênée, c’est cette obstination à vouloir ranger les gens dans des cases en fonction de leur régime alimentaire. Peut-on seulement se définir par sa façon de manger ? Les Vegans sont-ils les seuls êtres doués de sensibilité ou sensibles à la cause animale ?


- L’invention du terme « flexitarien » me fait doucement sourire. Il désigne les personnes qui ne mangent de la viande que de temps en temps… Ok mais du coup quelle différence avec un omnivore qui mange peu de viande comme moi ? à partir de combien de bouchées de viande on passe de la case omni à la case flexi ? Et "Végétarien confirmé" ça veut dire quoi ? qu'il faut faire ses preuves pour être reconnu en tant que tel ?


- Ensuite plutôt qu’un guide du mode de vie vegan comme l'auteure veut nous le vendre avec un sous-titre évocateur et mensonger "Le Guide Indispensable des Végétariens", ce livre ressemble davantage à un pamphlet contre le carnivorisme, et multiplie les arguments pour vous rallier à leur cause (pendant plus de 50 pages donc plus d'1/3 du livre pour vous convaincre de devenir veggie avec des arguments parfois douteux (genre p.132 « les végétariens sont plus nombreux à pratiquer le sexe oral »…euh ok et alors ??)  voire dangereux (p.128 l’auteure imagine un dialogue entre un carnivore qui dirait que « c’est la nature » que de manger des animaux, et le végétarien de lui répondre « Lorsque nous nous baladerons en pagne, sur la croupe de notre cheval sauvage et forniquerons sans contraception, alors il sera peut-être temps de reprendre la nature comme modèle." Mais putain que vient foutre la contraception là dedans ?  Continuez à dire que c’est contre nature vous avez raison, les jeunes (et les autres) ne sont pas suffisamment irresponsables encore !)

- Je trouve les végétariens et vegans bien souvent trop activistes.  Alors évidemment, je suis sensible à bon nombre de ces arguments mais du coup l’ouvrage perd vite de son sens, d’autant qu’on ressent quand même que l’auteure manque cruellement de connaissances. Les sujets sont survolés sans être approfondisles raccourcis font légion. Certains arguments sont avancés sur la base d’études controversées et jamais citées. On ne retrouve en effet aucune source dans le livre à part un ou deux sondages d’opinion (lol non ?).

- Une autre chose qui me dérange, c’est que le discours vegan prosélyte est bien souvent trop moralisateur et culpabilisant. Il n’y a pas de demi-mesure. Les omnivores sont des "Tyrans mangeurs de viande". Pour eux tous les produits issus des animaux sont le résultat d’une exploitation animale… Mais n’est-il pas dans la nature de la poule de pondre des œufs ? J’ai une copine qui me donne des œufs des poules de son jardin, qui pondent à leur rythme, picorent l’herbe, se dorent la pilule toute la journée dans le jardin… Et honnêtement je peux dire que je n’ai aucune once de culpabilité quand je mange ces œufs qu’elle me rapporte quand je sais comment vivent ses poules et à aucun moment je ne considère ça comme de l’exploitation. Maintenant, évidemment que l’élevage en batterie ou autre élevage industriel me répugne.

être végétarien

- De plus des arguments sont avancés, sans contre-arguments. Exemple : le fameux argument « l’homme est végétarien par nature » me semble galvaudé dans son approche. Car en réalité, c’est le grand singe, notre ancêtre qui je veux bien le croire pouvait être végétarien (et là on peut énoncer des arguments morphologiques si on veut sur les dents, le système digestif etc…). Or pour en avoir discuté avec ma sœur Anthropologue, le développement des capacités cérébrales et de l’intelligence du grand singe évoluant vers l’homme que nous connaissons aujourd’hui, est sans aucun doute lié à la consommation de protéines animales, et sans cette consommation de viande nous serions sans doute restés à l’état de grand singe. Donc entendre dire que le carnivorisme serait contre nature, je me réserve le droit d'en douter, compte tenu de l’évolution que nous avons connu.
Néanmoins, je suis bien d’accord pour dire que ce n’est pas parce que l’homme a été un jour carnivore au cours de son évolution, qu’il doit à tout prix le rester et que aujourd’hui cette consommation reste nécessaire. Je suis même convaincue que l’homme n’a pas BESOIN à tout prix de manger de la viande, mais j’avais besoin de remettre les choses en ordre par rapport à cet argument.

- Le livre parle des dérapages alimentaires et de la nécessité de changer nos habitudes alimentaires. Bien sûr on est d’accord, mais tout est orienté contre la viande… Mais le maïs on en parle ? les pommes ? tous les produits contaminés par les pesticides, les ogm etc ?...

En effet, le livre prône l’alimentation végétarienne mais pas nécessairement la nourriture saine. Et d’ailleurs pour te convaincre de devenir végétarien, l’auteure te sort comme argument : mais ne t’inquiète pas, en devenant végétarien tu pourras continuer à bouffer de la merde : des glaces, des chips, des gâteaux, des pizzas… Bon ok, mais moi si je me tourne vers cette alimentation et que j’ai la curiosité de m’informer autour de l’alimentation végétale, c’est avant tout pour élargir le champ des possibles, pour diversifier mon alimentation, pour varier les apports nutritionnels, pour développer mon palais… pas pour entendre dire que je pourrais manger des chips pleines de glutamate…
Ensuite, ce n’est pas parce que certains ingrédients sont spécifiquement vegans qu’ils sont sains. Par exemple les substituts carné style imitation de saucisses réservés au vegan, quand on lit les compos, sont souvent pleins d’additifs tels que des stabilisateurs ou des exhausteurs de goût ou du glutamate, pour les rapprocher du goût de la viande.
D’ailleurs le livre te dit en gros : c’est super, nous on mange « de la viande sans viande, aux goûts incroyables et addictifs sans ressentir la moindre culpabilité » (p.89)… Ben tu m’étonnes que c’est addictif avec tout ce glutamate… et vous conviendrez qu’un goût addictif n’est aucunement gage de qualité…. Et puis je me demande quand même quel est l’intérêt de faire ressembler ces substituts à de la viande (saucisses, salami, chorizo, jambon) alors qu’ils ne veulent plus en manger, ne serait-ce pas un peu paradoxal ?


- L’ouvrage est plein d’approximations : genre il te fait l’inventaire des céréales en mentionnant celles sans gluten qui en fait ne sont même pas des céréales (le quinoa, le sarrasin, le millet) et te dit que « les déclinaisons de céréales sont infinies »… Ah bon ?

guide du vegetarien

On repère aussi des confusions de vocabulaire assez graves. Par exemple p.111, on nous parle du Voyage végétarien et donc on nous dit qu’il y a des pays qui proposent plein de mets végétariens etc, puis on en vient à nous parler des restaurants casher en nous disant qu’ils sont végétariens… quel rapport ?... Alors oui il y a bien des restaurants qui portent la mention "Kosher Dairy" et une amie juive Israélienne à qui j'ai demandé de m'éclairer sur ce point m'a expliqué que cela signifie que les aliments sont cuisinés à base de lait, oeufs et poisson. Les règles Kasher veulent en effet que la viande et le lait ne soient pas cuisinés ensemble donc ils sont bien garantis sans viande mais ne sont pas végétariens et encore moins vegans. De plus il ne faut pas confondre cette mention avec la notion de "cacher" qui veut simplement dire que les préparations respectent les règles légales judaïques.


- Et puis il y a cette frustration de voir que les sujets ne sont jamais approfondis : 3 petites phrases pour chaque point. Ce n’est clairement pas suffisant. C’est bien d’avoir un inventaire des ingrédients Végétariens et Vegans qui existent, mais après on en fait quoi ? quel goût ça a ? comment on les cuisine ? Et bien à la fin de livre on ne sait toujours pas, en fait on n’a quasiment rien appris, et on aurait pu trouver ces infos n’importe où en passant 30 secondes à faire une recherche Ecosia* et cliquer sur le premier lien proposé… 

- Enfin, on ressent à la lecture de ce livre que les végétariens prennent vraiment les autres pour des néophytes de la nutrition, encore cette fâcheuse manie de vouloir se ranger dans des cases qui n’ont aucun sens…. C’est juste déprimant.

Et d’ailleurs la partie sur « les classiques du placards » et « les aliments inédits » m’a profondément énervée. L’auteur laisse en effet entendre que seuls les végétariens connaissent l’existence ou consomment ces ingrédients. Or je suis bien la preuve qu’étant omnivores on peut aussi savoir diversifier son alimentation. D’ailleurs cette partie ressemble fortement à mon article sur les indispensables à avoir dans sa cuisine, et juré je n’avais pas lu ce livre avant de le rédiger ! Bref il n’y a pas que les végétariens qui peuvent être des aventuriers du goût ! D’ailleurs les inédits, juste lol : gomasio, tamari, purée d’oléagineux… j’en consommais déjà avant de commencer à m’intéresser vraiment à l’alimentation végétale…


Pour mon amie Qiqi qui se reconnaîtra, je t’informe que nous faisons d’après le livre partie de la case « végétarien contrarié » je te fais le topo (citation p.122) : «Ce carnivore est tout à fait d’accord avec le végétarisme. Il reconnaît que l’élevage industriel actuel est un désastre écologique, il est ému par le sort des animaux, il conçoit que l’alimentation végétale puisse être bénéfique pour la santé… En fait sur le principe c’est un végétarien, sauf qu’il mange de la viande » (lol). « Souvent cette personne avance de nombreux arguments pour expliquer qu’elle aimerait bien mais ne pourrait pas être végétarienne parce qu’elle aime trop la viande, parce qu’elle fait du sport, parce qu’elle pense qu’elle n’y arriverait pas, etc ». 

Il y a quand même des choses (mais peu de choses) avec lesquelles j’ai été plutôt d’accord et qui m’ont fait écho.

 

- Quelques réflexions intéressantes par exemple sur ce que coûte la production de viandes qui sont suralimentées pour être engraissées tandis que des populations continuent à mourir de faim. C’est bête mais je ne m’étais jamais posé la question du coût de la production de viande. Mais à nouveau il est dommage que le sujet soit juste survolé et pas plus approfondi

 

 

- J'ai appris une autre chose que je ne savais pas et du coup je vous transmets l'info ici, ça vous évitera d'acheter le livre juste pour ça ! Je savais qu'il fallait combiner les acides aminés végétaux afin que les protéines puissent être complètes et assimilables par le corps humain et ainsi remplacer parfaitement les protéines animales (par exemple combiner le riz et les lentilles). En revanche je ne savais pas que cela était valable sur une journée complète et pas forcément sur un même repas. On peut donc consommer du riz le midi et des lentilles le soir par exemple, et le corps profitera pleinement de ces acides aminés car le corps peut stocker les acides aminés jusqu'au repas suivant !

sport et vegetarisme

- Ensuite, le passage suivant m’a parlé énormément : « Nous nous accrochons à une représentation nostalgique et bucolique de la production de nourriture ». C’est absolument vrai, l’élevage n’est plus ce qu’il était. Quand on voit des aberrations comme la création de la « Ferme des 1000 vaches », ça me donne juste envie de hurler. A-t-on réellement besoin d’une telle surproduction ? Surtout quand on se rend compte du gaspillage alimentaire qui existe… On est bien loin du fermier qui produit le nécessaire pour nourrir son village, qui offre une escalope contre une demi-douzaine d’œufs ou un panier de légumes… Putain comme j’aurais aimé vivre à une telle époque ou le vivre ensemble était quand même tout autre…


- Enfin, pour compenser son manque cruel d’approfondissement, l’auteure nous transmet quand même quelques liens intéressants pour qu’on puisse aller creuser nous même le sujet, ou de références bibliographiques notamment des livres de cuisine végétarienne ou vegan (mais bon on aurait trouvé nous même avec une petite recherche sur Ecosia*). Mais à nouveau c’est survolé et l’auteure oublie de mentionner certains grands noms incontournables de ce régime alimentaire, ce qui à nouveau tend à mettre en avant le manque d’approfondissement et de connaissances de l’auteure pourtant censée en connaitre un rayon si elle édite un livre sur le sujet. J’avais pourtant à la lecture de son ouvrage l’impression d’en savoir plus qu’elle…

 

Mes réflexions suite à la lecture de cet ouvrage :

etre vegetarien

Dans une certaine mesure, je ne consomme que peu de viande mais plutôt que de devenir végétarienne, je pense plutôt aller en direction d’une consommation plus restreinte mais surtout plus raisonnée. J’ai envie de m’intéresser davantage à la provenance de ce que je mange, à pouvoir prendre le temps de visiter les fermes, rencontrer les producteurs, constater les conditions d’élevage etc… doucement mais surement… Rome ne s’est pas construite en un jour.

Et puis je ressens le besoin de prendre mon temps afin de trouver les meilleures options de substitution avant de diminuer progressivement les produits d’origine animale. Je ne consomme déjà plus de lait, que j’ai remplacé par des boissons végétales (et d’ailleurs j’ai essayé d'en reboire mais je n’aime plus du tout le goût du lait), néanmoins je continue quand même à consommer quelques produits laitiers comme le fromage quand je suis invitée, ou au restaurant, ou les yaourts le soir car je n’ai pas encore trouvé de mon substitut qui me convienne.


Je diversifie au maximum mes apports nutritionnels mais quand on cherche à manger sain il faut savoir être sélectif. Ce n’est pas parce que des produits sont bio ou vegan qu’ils sont sains. (Cf ce que je disais plus haut pas rapports aux substituts carnés)

Un bon exemple aussi ce sont les bouillons (type bouillons de volaille) que j’avais commencé à remplacer par des bouillons bio pensant qu’ils étaient plus sains, jusqu’à me rendre compte qu’ils contenaient aussi du glutamate, qui se cachait sous le nom « extrait de levure » (et là je dis MERCI Corinne Gouget ! j’achète bientôt votre livre promis !).
Donc le bio ou le vegan, n’excluent pas la nécessité d’aller lire et décrypter la liste des ingrédients et des qualités nutritionnelles du produit. Le bio peut être lui aussi gras et riche en sucre. Mais ne me faites pas dire que le bio ne sert à rien, il sera toujours plus sain que du non bio car exempt (autant que possible hein on sait bien que l’environnement apporte son lot de merdes par le biais des sols, des pluies etc) de pesticides et OGM.

Cet ouvrage est donc réservé à ceux qui n’ont aucune connaissance en terme d’alimentation ou ceux qui veulent devenir végétariens mais hésitent encore. Sinon passez votre chemin vous n’apprendrez quasi rien ! Bon après, ce livre aura au moins eu le mérite de me faire réagir et ouvrir ma propre réflexion tellement il m’a fait bondir, preuve en est de la rédaction de cet article que vous aurez, j’espère, trouvé intéressant ! Le bouquin m’a avant tout frustrée, ce qui m’a incitée à me procurer le livre Eat de Gilles Lartigot afin d’approfondir toutes ces notions, que j’ai commencé à analyser également, et je vous en parlerai prochainement !

livre vegetarien

___________________________________ 

*Ecosia est un moteur de recherche écologique caritatif qui reverse 80 % de ses revenus publicitaires à un programme de reforestation au Brésil. Aussi efficace que Google, à chaque fois que vous faites une recherche sur Ecosia, vous permettez la plantation d’un arbre (et diminuez ainsi l’impact carbone de votre consommation de contenu numérique). 

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Commentaires: 2
  • #1

    Christine Roch (mercredi, 12 août 2015 19:10)

    Merci pour cet article très intéressant et bien détaillé. Je souhaite moi aussi me diriger vers le végétarisme mais comme tu dis ça ne va pas se faire du 'jour au lendemain, j'y vais doucement en éliminant progressivement la viande rouge de mes menus. .."..oui pauvres poulets que je mange plusieurs fois par semaine je n'arrive pas encore a me passer de vous malgré ces atrocités que l'on vous fait subir. ..mais j'y arriverais, j'y travaille". En tout cas merci de me faire économiser 1 livre, ça me permettra d'investir dans un livre de recettes et de conseils sur les protéines végétales. ..je te donnerais les références. .....Quant à Eat, j'ai hâte de savoir ce que tu en penses. Il m'a beaucoup intéressé mais je ne sais pas s'il va t'apprendre des choses que tu dois déjà savoir. .....je n'ai pas été assez courageuse pour lire les chapitres bien détaillés sur les abattoirs ......au plaisir de te lire

  • #2

    Poupi (mercredi, 12 août 2015 21:46)

    Merci Christine pour ton retour :)
    Il vaut mieux prendre son temps je crois pour réfléchir à la bonne façon de faire, doucement, sans se frustrer et en faisant en sorte que chaque geste ou changement adopté au fur et à mesure devienne une habitude avant de passer au suivant. Ainsi c'est moins compliqué de changer des choses dans sa vie. Depuis 3 ans c'est fou le nombre de choses que j'ai changé sans même m'en rendre vraiment compte car je n'ai pas tout modifié en même temps.
    Pour Eat, il faudra patienter quelques semaines avant la publication de l'article car je veux à nouveau prendre le temps de vous offrir un avis bien construit et argumenté, et aussi parce que j'ai plein d'autres choses intéressantes (j'espère) à partager avec vous :) :)
    Volontiers pour tes références, je suis toujours curieuse et friandes de choses à apprendre et à découvrir !